Qu’est-il arrivé
Co-diagnostic (CODX -9.70%), un fabricant de tests de diagnostic moléculaire, a chuté de 10 % mardi. L’action a clôturé à 7,01 $ par action lundi, puis a ouvert à 6,95 $ mercredi avant de chuter à 6,30 $ peu avant 14 h HE. Co-Diagnostics a un minimum de 3,66 $ sur 52 semaines et un maximum de 11,82 $.
Le titre est en baisse de plus de 29 % depuis le début de l’année. Il convient de noter que ce fut une mauvaise journée, en général, pour les valeurs biotechnologiques, avec le FNB S&P Biotech (XBI -3,34%) en baisse de près de 4 %.
Et alors
Les investisseurs ont peut-être été nerveux à propos du prochain rapport sur les résultats du deuxième trimestre de la société, qui devrait être publié jeudi, après la clôture du marché. Ils ont peut-être décidé de prendre des bénéfices après que l’action ait atteint 7,13 dollars lundi, son plus haut niveau depuis février.
La société sortait d’un solide rapport au premier trimestre, avec des revenus de 22,7 millions de dollars, en hausse de 13 % d’une année sur l’autre, et un bénéfice par action (EPS) de 0,34 $. Cela se compare à un BPA de 0,26 $ à la même période l’an dernier.
Une grande partie de ces revenus, cependant, est liée aux ventes par la société de son test Logix Smart COVID-19. Les cas de COVID-19 diminuent, ce qui peut expliquer pourquoi le titre a chuté malgré un ratio cours/bénéfice déjà bas de 5,23.
Maintenant quoi
Il est un peu tôt pour quitter le navire en ce qui concerne les co-diagnostics. Non seulement ses kits de test COVID-19 continueront de se vendre, tant que les variantes du virus seront présentes, mais la société a déjà développé un test de réaction en chaîne par polymérase (PCR) pour le virus monkeypox, qui a commencé à être expédié le 11 juillet. La force de Diagnostics réside dans sa capacité à développer rapidement des tests pour de nouvelles maladies.
Alors que personne ne dit que le virus monkeypox sera un fléau aussi important que COVID-19, mercredi, Xavier Becerra, le secrétaire américain à la Santé et aux Services sociaux (HHS), a rendu une décision qui permettra à la Food and Drug Administration d’accorder autorisations d’utilisation d’urgence (EUA) pour les vaccins contre le monkeypox.
Cette décision intervient moins d’une semaine après que Becerra a déclaré la variole du singe une urgence de santé publique aux États-Unis. Bien que Co-Diagnostics ne fabrique pas de vaccins, ses réactifs pour tester le virus de la variole du singe seront désormais probablement plus demandés.